Le commerce en ligne est définitivement la nouvelle mode populaire pour les consommateurs, la simplicité et la facilité d’acquisition sont les principals facteurs. Statistique Canada indique que les ventes du commerce en ligne ont grimpé de 46,9% à l’échelle du Canada dans une courte période, passant de 857 millions de dollars en mai 2016 à 1,26 milliards $ un an plus tard. La vague ne fait qu’augmenter depuis.
Pourquoi les entreprises ce dirige vers le commerce en ligne ?
La réponse est simple, l’argent. Comparativement au commerce de détail, il y a beaucoup moins de coûts. En voici quelque un: loyer pignon sur rue, les transports vers les commerces physiques, les employées qui travaillent dans le commerce etc.
Quel est l’impact au Québec ?
Sur les 6,6 G$ d’achats en ligne que font les Québécois chaque année, seulement 1,7 G$ de produits et services sont vendus par les détaillants du Québec, soit 2,4 % des ventes totales du secteur du commerce de détail. Toutefois, il ne faut pas négliger le commerce de détail qui représente plus de 6% du PIB du Québec et maintient plus de 500 000 emplois. La santé financière de ce secteur est donc importante pour l’économie du Québec.
Potentiel d’exportation pour le Québec ?
Actuellement, plus de 70 % des ventes en ligne des détaillants québécois sont effectuées au Québec. Selon les estimations de l’IdQ, une augmentation des ventes des détaillants québécois au Québec engendrerait des économies d’échelle et une augmentation de la productivité, ce qui pourrait à son tour stimuler les exportations. Par ailleurs, si les détaillants se fixaient comme objectif de réaliser 50 % de leurs cyberventes au Québec et 50 % d’entre elles à l’extérieur du Québec – selon un scénario de croissance axé sur l’exportation –, cette augmentation des ventes en ligne à l’étranger (de 30 à 50 %) représenterait pour eux un chiffre d’affaire supplémentaire de 1,1 G$.